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Galerie d'antiquités et d'objets d'art, tableaux anciens et modernes
1 mai 2011

Eau-forte d'apès Jean-Baptiste Huet

 

eau_forte_d_apr_s_Huet 

Eau-forte d'après Jean-Baptiste Huet, gravée par Demarteau

L’eau-forte est un procédé de gravure en creux ou taille-douce sur une plaque métallique à l'aide d'un mordant chimique (un acide). L’artiste utilisant l’eau-forte est appelé aquafortiste.

A l'origine, l'eau-forte était le nom donné à l'acide nitrique. « Cette appellation elle-même est celle de l’acide nitrique étendu d’eau : l’aqua-fortis des anciens alchimistes.». Aujourd’hui, l’acide nitrique est remplacée par des mordants moins toxiques, tels le perchlorure de fer.

L'eau-forte est un procédé de taille indirect (par morsure du métal par une acide), par opposition à ceux obtenus par taille directe (à l'aide d'outils tels burin ou pointe sèche). « En un sens général, l’eau-forte, qui est à la fois le procédé, la gravure sur métal et l’estampe obtenue par cette gravure, s’oppose aux autres procédés de taille-douce (ou gravure en creux), exécutés aux outils (burin, pointe sèche, manière noire). »

Parmi les différentes procédés d'eaux-fortes, on trouve l’aquatinte, la gravure au lavis ou la manière de crayon. Toutes désignent une technique de gravure où l’image est creusée sur une plaque de métal à l’aide d’un acide. Elles diffèrent en revanche par les outils ou vernis à graver utilisés.

Le principe est simple : sur la plaque de métal préalablement recouverte d’un vernis à graver, l'artiste dessine son motif à la pointe métallique. La plaque est ensuite placée dans un bain d’acide qui "mord" les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées. Après nettoyage du vernis, la plaque est encrée et mise sous presse.

 

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